Qu’est-ce qu’un chaman ? Interview d’Éva Cortes – Partie 1

Depuis plusieurs années, nous avons pu observer en France, une augmentation conséquente de guérisseurs, praticiens en soins énergétiques, naturopathes, hypnotiseurs, magnétiseurs ou chamans, pour n’en citer que quelques-uns, qui se lancent dans la pratique de médecines dites « alternatives », également appelées « médecines douces » ou « pratiques de soins non conventionnelles » (PSNC) selon la définition du gouvernement.

Pour en savoir davantage sur ces pratiques ancestrales, nous avons rencontré Éva Cortes. Devenue thérapeute en soins énergétiques très jeune, elle nous raconte son parcours, ses rencontres et la révélation qui lui ont permis d’exercer aujourd’hui, en complément de son activité de guérisseur, le « métier » de chaman.

La médecine alternative, en complément de l’approche traditionnelle

Traditions séculaires des sociétés orientales, africaines et amérindiennes, les médecines alternatives se sont peu à peu fait une place dans notre culture occidentale.

Diagnostiquée à l’âge de 17 ans et demi d’une endométriose, Éva a dû faire face à l’impuissance de la médecine occidentale. C’est en se tournant vers la médecine chinoise qu’elle a commencé à s’intéresser et à se former au contact de celle qui lui a permis de guérir complètement au bout de six mois.

Reconnue elle-même chamane à plusieurs reprises et dans différentes traditions, elle œuvre aujourd’hui à promouvoir les guérisons ancestrales, à aider les « guérisseurs » à trouver leur place en honorant leurs dons et surtout elle essaie de rétablir la vérité sur cet effet de mode et cette confusion qui touche le chamanisme aujourd’hui et qui n’est pas sans conséquence. 

Après une pratique clinique débutée rapidement, au gré de ses rencontres et des opportunités, Éva a souhaité s’armer de nouvelles connaissances pour répondre à certains besoins inassouvis de ses patients. 

Happée par cette connexion fascinante entre la nature, « Dieu » et l’humain, elle s’est alors formée aux pratiques de la médecine ayurvédique, au contact de médecins indiens et de représentants occidentaux.

Toujours insatisfaite face à certains déséquilibres, elle tourne son regard vers des approches de guérison plus subtiles. C’est ici qu’elle est reconnue à nouveau chamane et qu’elle décide d’en savoir plus sur cette particularité. Elle entame donc un apprentissage exigeant mais troublant de vérité et d’authenticité. 

Un chemin guidé par un souhait de se guérir et de guérir les autres, que prennent aujourd’hui de plus en plus d’adeptes.

Qu’ils s’inscrivent dans une démarche de développement personnel, réveillent une curiosité, révèlent des dons, s’imposent comme une évidence profonde ou un chemin de guérison, les soins alternatifs se déploient exponentiellement depuis quelques années.

Devenir chaman : un besoin de reconnexion avec la nature

Dans un contexte actuel où les professionnels recherchent davantage de sens dans leur vie, et où l’humain ressent un besoin plus fort que jamais de se rapprocher de la terre et des autres, ce n’est pas un hasard si les pratiques alternatives ont pris leur essor.

Un réveil de l’énergie, que décrit Éva, comme une révélation évidente des besoins de l’humanité à se guérir de l’intérieur mais aussi à recouvrer le lien avec la Terre Mère. 

C’est donc tout naturellement que de nombreux professionnels en phase de reconversion, et sensibilisés au bien-être de l’Homme et de la planète, s’intéressent aux médecines alternatives et se forment auprès des nombreux guérisseurs qui pratiquent en France et à l’étranger aujourd’hui.

Bien qu’il n’existe pas de prérequis à la pratique des soins alternatifs, certaines qualités s’avèrent essentielles. Si le courage de s’investir pleinement dans son métier et de se former tout au long de sa vie font partie du processus, l’empathie, l’écoute, l’hypersensibilité, la patience, l’ouverture d’esprit, la foi et le désir profond de tourner son regard à l’intérieur de soi, sont également des pré-requis à l’épanouissement et l’efficacité d’un thérapeute.

Dans un prochain article, nous vous en dirons davantage sur le parcours d’Éva, comment devenir chaman et les potentiels chemins qui peuvent vous révéler chaman. 

À quoi sert un chaman ?

Bien que non reconnu par la science, le chamanisme fait l’objet de nombreux témoignages de son efficacité pour soigner les maux du corps et de l’esprit. Ainsi, tout comme il n’existe pas de chamanisme formaté, les raisons pour lesquelles ses patients le consultent sont aussi variées que les maux ressentis et sont véritablement propres à chacun.

Le chaman est à la fois « sage, thérapeute, conseiller, guérisseur et voyant ». Il est aussi le dépositaire de la culture, des croyances et des pratiques du chamanisme.

Quand consulter un chaman ?

Contrairement aux sociétés où le chaman est reconnu comme un véritable pilier de sa communauté, naturellement consulté pour toute question ou maux, dans les sociétés occidentales, il se positionne en bout de chaîne thérapeutique.

Ceci, s’expliquant par une méconnaissance de ses pouvoirs, où il devient alors le dernier recours, là où la médecine traditionnelle a échoué.

Éva met cependant en garde les personnes désireuses de consulter un chaman : il existe, comme partout, des imposteurs ou des personnes qui, malgré leur bienveillance initiale, ne savent pas ce qu’ils font, à qui ils « s’adressent » et ce qu’ils « reçoivent ».

Ainsi, pour vous garantir de faire la démarche auprès d’un professionnel compétent, vous devrez tout d’abord vous assurer que le chaman n’est pas auto-proclamé, mais qu’il a bien été révélé par un autre chaman, lui-même reconnu par une lignée de chamans.

Enfin, si au bout de quelques soins et séances, vous ne constatez aucune amélioration de votre état psychique ou physique, voire une aggravation, il est préférable de vous tourner vers un autre praticien.

Découvrez l’activité de guérison ancestrale d’Eva Cortes et rendez-vous dans le prochain article !