
Et si le « sésame » qu’on vous a promis n’était plus aussi magique qu’avant ?
Pendant longtemps, le CDI a été présenté comme le sommet de la réussite professionnelle. Une promesse de stabilité, d’assurance, de reconnaissance sociale. Un point d’arrivée.
Mais aujourd’hui, ce modèle, bien qu’encore dominant en France, est remis en question. Non pas parce qu’il est inutile, mais parce que les besoins, les attentes et les équilibres de vie ont changé.
Chez Ecopreneur, nous croyons qu’il ne s’agit pas simplement de choisir entre deux statuts, deux modes de travail, deux mots,… Il s’agit de se réapproprier son parcours, de donner du sens à son activité, de construire une trajectoire qui nous ressemble. Et cela, pour beaucoup, passe par l’entrepreneuriat à impact.
Le CDI en 2025 : entre norme, protection et réalité terrain
Le CDI reste la forme de contrat la plus répandue en France. Il garantit un cadre juridique “solide”, une protection sociale complète, l’accès aux droits et une certaine continuité dans l’emploi. Il facilite aussi l’accès au logement ou au crédit, ce qui en fait un atout non négligeable.
Dans les faits, ce statut rassure les banques, les bailleurs, les agences de location. Il est encore perçu comme un gage de stabilité financière. Pour obtenir un prêt immobilier, louer un appartement ou même financer des travaux, le CDI est souvent exigé ou largement favorisé.
Mais cette stabilité est aussi relative. Un CDI peut prendre fin : rupture conventionnelle (quand elle est accordée avant le burn-out total ou la démission par désespoir), licenciement économique, période d’essai rompue, faute (reconnue ou non). Et surtout, il n’est pas nécessairement synonyme d’épanouissement. De nombreux salariés en CDI vivent des situations de stress, de perte de sens ou d’ennui profond. Le confort apparent masque parfois une forme de dépendance ou de stagnation et même parfois d’emprisonnement (par ses propres croyances limitantes).
En effet, la protection qu’il offre peut aussi enfermer. Il est plus difficile de changer de voie, de secteur ou de rythme. On reste parfois « par sécurité », alors même qu’on ressent un profond besoin d’évolution.
Une économie en pleine mutation
Depuis la crise du Covid-19, le marché du travail a subi des transformations radicales. Des millions d’emplois ont été mis en pause, certains définitivement supprimés. Cette pause forcée a aussi provoqué une prise de conscience : beaucoup ont réalisé que leur métier ne leur convenait plus, ou qu’ils aspiraient à autre chose.
À cela s’ajoute l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle. De nombreux métiers sont désormais menacés ou transformés : comptabilité, traduction, support client, rédaction, gestion administrative… L’automatisation redistribue les cartes, et certains postes autrefois considérés comme stables deviennent obsolètes ou précaires.
D’autres métiers, pourtant bien installés dans l’économie française, peinent à se remettre de la crise sanitaire : métiers de la restauration, de l’événementiel, de l’hôtellerie… Beaucoup de travailleurs se sont retrouvés sans perspective et ont dû envisager une reconversion accélérée.
Par ailleurs, avec un taux de chômage en hausse, de nombreuses personnes sont en plus de cela en situation de sous-emploi ou dans des contrats précaires. Le CDI ne protège plus nécessairement contre la vulnérabilité économique.
Et au cœur de cette fragilité, une réalité sociale s’impose : celle des travailleurs “pauvres”. Aujourd’hui en France, de nombreuses personnes en CDI, parfois à temps plein et rémunérées aux environs du SMIC, peinent à couvrir leurs besoins essentiels. Accès au logement devenu presque impossible dans certaines régions, recours croissant aux banques alimentaires, multiplication des situations de précarité malgré un emploi stable : ces signaux faibles en disent long sur les limites du modèle actuel. Le CDI ne garantit plus un niveau de vie décent ni une réelle progression professionnelle.
Dans ce contexte incertain, la reconversion devient un enjeu clé. Et de plus en plus de personnes choisissent d’anticiper, de se former, de se réinventer avant d’y être contraintes. L’entrepreneuriat s’impose alors comme une voie proactive pour créer de nouvelles opportunités, au lieu d’attendre qu’elles tombent.
Auto-entrepreneuriat, financement et portage : sortir des idées reçues
Un mythe tenace veut qu’il soit impossible d’emprunter ou de louer lorsqu’on est à son compte. C’est faux. Les règles ont évolué. Aujourd’hui, un entrepreneur bien structuré, avec une comptabilité claire et un historique d’activité cohérent, peut tout à fait accéder au crédit. Il faut parfois plus de pédagogie, plus de préparation, mais rien n’est fermé.
De nombreuses banques accompagnent désormais les indépendants et on en voit de nombreux cas parmis les écopreneurs ou nos collaborateurs dans l’équipe et ce même à des taux bas et chez les banques “traditionnelles”.
De plus, des solutions comme le portage salarial permettent même de combiner autonomie et statut salarié, notamment pour rassurer les interlocuteurs lors d’un emprunt ou d’une demande de location.
La clé, c’est de connaître les dispositifs, de bien se faire accompagner, et de sortir des croyances dépassées. Non, il ne faut plus forcément un CDI pour acheter un bien immobilier. Ce qui compte, c’est la solidité du projet et la capacité à démontrer sa fiabilité financière.
L’entrepreneuriat à impact : une autre manière de construire sa vie
Entreprendre, ce n’est pas juste créer une entreprise. C’est poser un acte fort : celui de reprendre la main sur son quotidien, sur ses choix, sur sa contribution au monde.
C’est refuser d’avancer sur des rails tracés pour soi, et tracer sa propre voie. C’est accepter l’incertitude, mais aussi goûter à une forme de cohérence rarement atteinte dans un cadre salarié.
L’entrepreneuriat à impact permet de créer une activité qui allie sens, autonomie et régénération. On ne travaille plus seulement pour vivre. On vit aussi pour ce que l’on construit, pour ce que l’on transmet, pour ce que l’on transforme.
Et, contrairement à une idée reçue, cela ne signifie pas renoncer à la sécurité. De nombreux entrepreneurs à impact développent des modèles résilients, diversifiés, adaptés à leurs besoins réels. Certains accèdent à des financements, construisent des relations durables avec leurs partenaires, et créent leur propre stabilité — plus souple, plus libre, mais tout aussi efficace.
Découvre des témoignages chiffrés d’écopreneurs :
Faut-il vraiment choisir ?
Ce n’est pas une guerre de modèles. Le CDI n’est pas « mauvais », pas plus que l’entrepreneuriat n’est « idéal ». La vraie question est : qu’est-ce qui me correspond ?
Il est possible de passer d’un modèle à l’autre, ou même de les combiner. De nombreuses personnes construisent des ponts entre salariat et entrepreneuriat : activité secondaire, temps partiel, micro-entreprise, mission ponctuelle. Il existe autant de formats qu’il existe de parcours.
Ce qui compte, c’est d’oser remettre les choses à plat, d’écouter ce que l’on ressent, et de se donner la permission d’explorer. De ne pas attendre l’épuisement ou la rupture pour se réinventer.
Chez Ecopreneur, nous accompagnons celles et ceux qui veulent initier ce changement. Nous ne vendons pas un rêve d’indépendance. Nous proposons un cadre structuré, bienveillant et stratégique pour créer une activité viable, alignée avec ses valeurs et respectueuse du vivant.
