Depuis ses 15 ans et demi, Diane-Laure exerce dans le métier de la fleur. Après 18 ans en tant que fleuriste à concevoir des bouquets pour toutes les occasions, elle a placé les fleurs au cœur de sa nouvelle activité : la photo-thérapie. Dans cet article, cette amoureuse du vivant nous explique comment elle aide ses clients à libérer et incarner leur féminité à travers l’objectif de son appareil photo. Découvrez son parcours chez Ecopreneur et la belle vision de son métier de photo-thérapeute.
Qu’est-ce que la photo thérapie ?
Une méthode artistique et thérapeutique
La photo thérapie est une méthode d’accompagnement où l’on intègre l’art photographique afin de créer des séances photo libératrices. Le but est de permettre au modèle de se reconnecter à son vrai soi et oser prendre sa place. C’est tout un travail de libération des émotions qui s’effectue grâce à la mise en valeur du corps.
La séance photo est couplée à des échanges pour aider la personne accompagnée à prendre la parole sur ses aspirations et ses traumas. Lors d’une mise en scène ou d’un décor qui lui ressemble, elle peut alors librement se laisser aller à être elle-même et se réconcilier avec des facettes de sa personnalité oubliées.
La photo thérapie florale chez Liberté Fleurie
Diane-Laure a fondé Liberté Fleurie en 2021. Photographe des femmes, elle a conçu son accompagnement et sa méthode de photo thérapie autour de l’art floral. Dans son studio boutique où trône sa paillote fleurie, elle capture la vraie beauté des femmes, celle où elles vibrent leur essence.
La photo thérapie est une invitation au voyage pour se rencontrer soi-même. À travers un ensemble de séances guidées par un protocole, Diane-Laure invite ses clientes à aller travailler en profondeur des parties bloquantes de leur vie. La photo sert de témoin de cette libération. Au-delà de son métier de photographe, Diane-Laure est avant tout une artiste florale. Elle crée en conscience des couronnes florales et des décors pour ses shootings. Ces créations sont réalisées avec une profonde sensibilité au vivant et à l’environnement. Ainsi, chez Liberté Fleurie, il n’y a que de la fleur française sélectionnée avec soin.
De fleuriste à photo thérapeute florale
Pourquoi la photo thérapie ?
Diane-Laure est épileptique depuis son plus jeune âge. Elle a ainsi grandi sans écrans. À défaut d’avoir un appareil photo, elle a fait comme toutes les enfants de son âge : jouer à pour de faux ! En observant les nombreuses femmes de son entourage, elle s’est amusée à capturer mentalement les instants candides de beauté à travers son œil de petite fille. L’envie d’immortaliser les femmes quand elles sont vraiment elles-mêmes s’est installée.
Lors de ses 18 années à travailler dans pas moins de 9 boutiques différentes, Diane-Laure s’initie également à la photographie avec les fleurs. Elle commence par des photos pour les sites internets ou les futures mariées arborant fièrement leur couronne de fleurs. Puis, une révélation s’impose à elle : pourquoi attendre un évènement spécial pour se sentir légitime de porter une couronne de fleurs ? Pourquoi ne pas avoir la possibilité de se sentir belle et puissante dès maintenant ?
C’est ainsi qu’elle commence à confectionner des couronnes sur mesure et à photographier ses amies avec. Cette expérience cumulée à sa capacité d’écoute et d’empathie naturelle, la photo thérapie était née.
Une reconversion toujours axée sur les fleurs
La création en conscience avec les fleurs est la zone de flow de Diane-Laure. Bien que ce soit un métier passion, la créativité joue aussi le rôle d’évasion face à son épilepsie.
Les fleurs ont une connotation de beauté, de féminité et de connexion au vivant. Notre photographe les utilise pour souligner la beauté des femmes et leur rendre leur pouvoir. C’est un intermédiaire pour que la cliente passe à l’action et libère elle-même sa féminité à travers la photo thérapie.
Liberté fleurie prend alors tout son sens : oser se libérer émotionnellement mais surtout oser se sentir belle grâce aux fleurs.
Peut-on commencer la photo thérapie sans formation ?
Est-ce que la photo thérapie demande une formation particulière ? Suffit-il de maîtriser un appareil photo pour se lancer ? Nous avons posé la question à Diane-Laure et sa réponse est catégorique : une formation de photo thérapeute est obligatoire.
En effet, dans le mot photo thérapie, il y a la notion de thérapie. Ainsi, il faut avoir les bons outils et la bonne méthode pour être en capacité d’accompagner un client en toute sécurité dans de potentiels traumas. Notre écopreneuse s’est formée 2 ans pour à la fois maîtriser son outil photographique mais aussi acquérir les compétences nécessaires en psychologie pour accompagner. Il faut être capable non seulement de poser un cadre sécurisant à son client mais aussi comprendre les mécanismes derrière certains comportements.
Pour être en mesure d’accompagner, il faut également avoir cicatrisé ses propres plaies. C’est un gros avantage qu’apporte une formation appropriée : travailler sur soi avant de travailler sur les autres. Bien que la profession ne soit pas réglementée, le risque de se lancer sans être formé est de faire sa propre guérison à travers les traumas de ses clients.
Ces 2 ans de formation ont permis à Diane-Laure de poser un cadre pour qu’une personne se libère totalement, de poser un diagnostic thérapeutique juste et enfin de guider s’il y a une lourde charge émotionnelle vécue.
Libératrice de la féminité et écopreneuse épanouie
La mise en lumière d’un potentiel
Diane-Laure a rejoint la communauté des écopreneurs en plein covid. Écopreneur lui a permis d’envisager une autre activité à un moment où le métier de fleuriste était à l’arrêt. C’est en particulier le webinaire de présentation qui a provoqué le déclic : il y a un potentiel à faire autre chose que de vendre des fleurs.
Beaucoup de personnes rêvent de se lancer sans trop savoir quoi faire. Pour Diane-Laure, les premières semaines de formation lui ont permis de se poser une question primordiale: comment veux-tu contribuer et où veux-tu amener le monde ? Cela lui a donné des objectifs concrets hors du travail et de son rôle de maman.
Les exercices proposés offrent un cadre à une idée floue. Par exemple, pour Diane-Laure, ce sont les exercices de la journée de rêve et de la veillée funèbre qui l’ont poussée à enfin vivre pour elle.
Appartenir à une communauté soudée
À travers la formation, Diane-Laure a trouvé sa voie pour la photo thérapie mais elle a aussi trouvé un soutien.
Le monde de l’entrepreneuriat n’est pas aisé, alors pour construire une entreprise éthique et écologique, il faut persévérer. Pour cela Diane-Laure s’est entourée d’une communauté d’écopreneurs avec qui elle entretient encore des liens très forts aujourd’hui. Sa fournisseuse de fleurs séchées françaises de Dordogne est d’ailleurs une écopreneuse elle aussi !