
Vous rêvez de transformer votre passion en activité professionnelle mais vous ne savez pas comment en vivre sans trahir vos valeurs ? Et si comme Cyril vous réinventiez complètement votre rapport à votre métier passion ?
Cyril nous partage son parcours jusqu’à devenir facilitateur apicole grâce à Ecopreneur, mais aussi son choix d’une activité ultra-locale, à vélo, au service de la biodiversité.
Le parcours atypique de Cyril avant Ecopreneur
De la biologie à l’ingénierie industrielle
Formé en biochimie et virologie, Cyril a toujours été fasciné par la nature. Enfant, il passait des heures en forêt à observer le vivant. Mais une question revenait sans cesse : qui va te payer pour ça ?
Marié jeune avec des enfants en bas âge, notre écopreneur s’inscrit dans une école d’ingénieurs par alternance sur les conseils de son père. Il devient consultant et découvre le secteur de l’industrie. Pendant 20 ans, il mène une double vie : cadre en industrie le jour, passionné d’abeilles le soir.
Jamais bien loin de ses ruches qu’il observe en amateur, Cyril développe progressivement un malaise professionnel. Il se retrouve face à un mur, rejeté par son environnement de travail. La situation devient lourde, y compris pour sa famille qui le soutient malgré tout.
Une passion pour les abeilles depuis 20 ans
Comment passe-t-on de consultant industriel à facilitateur apicole ? C’est cette question lancinante qui habite Cyril pendant deux décennies : pourquoi ne pas devenir apiculteur alors que c’est ce qui l’attire vraiment ?
Observant ses abeilles chaque week-end, vivant avec elles sans en faire son métier, il reste bloqué par une croyance : travailler avec les abeilles, c’est forcément devenir apiculteur traditionnel et les exploiter pour produire du miel.
Cette impasse mentale l’empêche de franchir le pas malgré un appel de plus en plus fort.
Facilitateur apicole : comment Cyril a réinventé son métier passion
Breizh Be Happy : réintroduire les abeilles dans les jardins
Cyril a créé Breizh Be Happy avec une approche unique dans le monde apicole. Facilitateur plutôt qu’apiculteur, il permet aux particuliers d’installer une ruche chez eux et les accompagne pendant toute une année.
Concrètement, il fournit la première ruche, le premier essaim et tout le matériel nécessaire. Puis il propose un accompagnement à l’école pendant 12 mois. La petite récolte de miel en fin d’année reste anecdotique. La vraie valeur se trouve dans la formation tout au long de l’année et la transformation du regard porté sur les pollinisateurs.
Afin de diversifier son activité de facilitateur, Cyril a développé un système de parrainage d’abeilles qui lui permet de faire naître de nouveaux essaims et de vivre avec eux le plus naturellement possible.
Le choix d’une activité ultra-locale à vélo
Mû par des valeurs de liberté, de respect du vivant et un désir profond d’améliorer son environnement immédiat, devenir facilitateur apicole permet à Cyril d’avoir une activité au service de sa vie.
Son approche ultra-locale se matérialise par un choix radical : tout faire à vélo cargo. Il transporte ses ruches, son matériel, et visite tous ses clients uniquement à vélo, parfois sur des distances importantes.
Cette cohérence totale entre son message écologique et ses pratiques fait partie intégrante de son positionnement. Tous ses nouveaux clients se situent désormais sur la route de ses anciens clients, créant un maillage territorial pertinent.
Au-delà de livrer des ruches, son objectif profond reste l’observation et la réintroduction des pollinisateurs dans des lieux à réinvestir. Pour Cyril, il ne reste plus beaucoup d’endroits sauvages. Remettre une ruche chez soi permet de cohabiter avec ces insectes dans une relation enrichissante mutuellement.

Se faire accompagner pour vivre de sa passion sans l’exploiter
Dépasser la croyance limitante
Cyril est entré dans le programme Ecopreneur avec une question qui le bloquait depuis 20 ans : comment vivre avec les abeilles sans devenir apiculteur traditionnel ?
Grâce au travail sur la niche, sur les valeurs et sur le positionnement, il a compris que vivre avec les abeilles ne se limite pas à l’apiculture. Il existe mille façons de créer de la valeur autour des pollinisateurs sans les exploiter.
Cette prise de conscience a tout débloqué. Le webinaire a été le déclencheur, comme un starter qui lance le départ d’une aventure après 20 ans de recherche.
Une méthode pas à pas pour oser le grand saut
Comme de nombreux écopreneurs accompagnés, Cyril portait déjà sa passion depuis longtemps mais ne savait pas comment la monétiser. Il a pu être accompagné pour construire son offre de A à Z : comprendre son persona, structurer son accompagnement annuel, définir son modèle économique viable.
La méthode progressive d’Ecopreneur lui a permis de passer du statut de salarié à celui d’entrepreneur en trois ans. Première année : réflexion et structuration. Deuxième année : test de l’offre. Troisième année : essaimage du modèle.
Cyril a fait le choix radical d’arrêter complètement son activité salariée malgré la sécurité financière et le risque pour sa famille. Aujourd’hui, il confie à sa femme qu’il n’a pas vraiment l’impression de travailler alors qu’il n’a jamais été aussi actif.
La puissance du soutien communautaire
Au moment de sa transition, même si sa famille le soutenait, la situation restait lourde à porter. La communauté Ecopreneur a permis de combler ce qui lui manquait : du soutien positif et bienveillant.
Ce réseau d’entrepreneurs engagés a été décisif pour franchir le pas et tenir dans les moments de doute. Cyril obtient désormais des résultats concrets sur les réseaux et Google. On l’appelle pour récupérer des essaims, on l’identifie comme quelqu’un qui travaille avec les abeilles. Les gens le trouvent sur internet.
La suite de l’aventure pour Cyril
Des objectifs atteignables et alignés
En entrant dans Ecopreneur, Cyril avait pour objectif de vivre de sa passion des abeilles sans les exploiter. Maintenant dans sa troisième année, il vise un chiffre d’affaires de 30 000 euros avec un objectif opérationnel de 7 à 10 clients par mois.
Ces résultats lui permettent de continuer ce qui l’anime : observer la nature et gagner sa vie avec elle. Le rêve d’enfant qu’on lui avait fait croire impossible est devenu réalité.
Une miellerie collaborative en projet
Avec des nouvelles idées chaque semaine et un dévouement à la transmission, Cyril porte un projet plus ambitieux. À moyen terme, il aimerait monter une miellerie dans un environnement naturel où il pourrait accueillir du monde, se retrouver autour des abeilles et développer des projets avec des gens de bonne volonté.
Ce lieu de partage et d’expérimentation incarnerait sa vision d’une relation harmonieuse avec les pollinisateurs, au service de la biodiversité.
