Le minimalisme dans le cadre professionnel ou d’un projet de reconversion est une approche qui consiste à simplifier son environnement de travail pour se concentrer sur l’essentiel. Cela implique souvent de réduire les distractions et de se débarrasser des éléments superflus dans son espace de travail. Les partisans du minimalisme au travail considèrent que cette approche permet de gagner en productivité, en clarté d’esprit et en efficacité. En effet, en limitant les éléments qui peuvent distraire l’attention, comme les décorations inutiles ou les dossiers encombrants, il est plus facile de se concentrer sur les tâches importantes et de les accomplir plus rapidement. En outre, cette approche peut également aider à réduire le stress et l’anxiété au travail en créant un environnement plus calme et moins encombré.
Cette fois nous donnons la parole à Justine, rédactrice web et autrice du blog What What où elle parle de Slow Life, Santé et de tout un tas de choses très intéressantes. Sur son blog, elle s’efforce de trouver des sujets innovants ou originaux pour que vous puissiez réellement apprendre quelque chose ou bien pour que vous soyez tout simplement les premiers au courant. Elle suis donc toujours à l’affût de ce qui se fait dans le monde du naturel, du zéro déchet ou encore de l’écologie.
Elle va vous aujourd’hui, vous parler de minimalisme en lien avec l’écologie.
Tout ce que vous devez savoir sur le minimalisme
Le minimalisme est un mode de vie alternatif qui consiste à se libérer de ce qui n’est pas essentiel. Véritable philosophie de vie, le minimalisme se rapproche du concept de « simplicité volontaire » ou encore de « sobriété heureuse ».
Apparu au début des années 60 dans le milieu artistique, le mouvement minimaliste a été créé en réaction au consumérisme, un modèle principalement valorisé par les sociétés occidentales. Il faudra attendre les années 80 pour que le mouvement prenne de l’ampleur et devienne ce qu’on appelle un style de vie.
Depuis plusieurs dizaines d’années, le minimalisme en tant que mode de vie est devenu très populaire grâce à des auteurs comme Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus (The Minimalists), qui ont notamment produit le documentaire « Minimalism: A Documentary About the Important Things » sorti en 2016. Mais aussi grâce à la célèbre méthode KonMari créée par la papesse du rangement, Marie Kondo.
Bien que le mode de vie minimaliste tel qu’on le connaît aujourd’hui soit assez récent, il a été influencé par de nombreuses cultures et philosophies à travers l’histoire. On peut notamment citer l’Epicurisme et le Cynisme, des philosophies grecques anciennes, le taoïsme en Chine ou encore le bouddhisme en Inde qui considèrent la simplicité, la frugalité et l’harmonie avec la nature comme voie vers une vie heureuse et équilibrée.
Comment adopter un mode de vie minimaliste ?
Le minimalisme au quotidien consiste à alléger notre espace mental qui est saturé par des distractions qui nous empêchent de profiter de ce qui est vraiment important. Pour un retour à la simplicité, il convient donc d’éliminer tout ce qui encombre nos vies.
Cela se traduit majoritairement par la réduction des biens matériels, mais pas seulement ! Adopter un mode de vie minimaliste, c’est remettre en question l’ensemble de sa consommation : matérielle, visuelle ou encore temporelle. Le minimalisme, en plus de limiter les possessions, encourage à se concentrer sur l’authenticité.
Quelques astuces pour se tourner vers le minimalisme :
- Faire régulièrement le tri dans ses possessions pour ne garder que ce qui est utile ou important et se poser les bonnes questions avant tout achat. Pour cela, je vous recommande la méthode B.I.S.O.U créée par Marie Duboin et Herveline Giraudeau, extraite de leur ouvrage « L’abus de consommation responsable rend heureux».
- Organiser son espace de vie (et de travail) pour que celui-ci soit plus pratique et facile à vivre.
- Limiter les distractions numériques en réduisant le temps d’écran et en désactivant toute notification qui peut perturber le quotidien (minimalisme digital).
- Consacrer plus de temps à vivre le moment présent, en privilégiant des expériences, que ce soit avec les autres ou avec soi-même.
- Profiter de ce que l’on possède déjà.
Minimalisme vs précarité
Comme nous l’avons vu plus haut, le minimalisme est un mouvement qui s’oppose à la société de consommation actuelle. Il me semble donc important de rappeler que ce mode de vie s’adresse en particulier aux personnes qui ont les moyens de changer leurs habitudes. Oui, le minimalisme est un privilège.
On pourrait considérer les personnes précaires comme étant minimalistes, mais c’est une erreur. Le minimalisme implique de simplifier son quotidien volontairement et consciemment, c’est un choix qui implique parfois des sacrifices. Or, la précarité est une situation imposée et subie.
Les personnes précaires sont souvent confrontées à l’insécurité alimentaire, immobilière, sanitaire et financière. Prendre leur situation pour une expression de minimalisme est donc insensé et surtout préjudiciable pour elles. Cette confusion peut en effet conduire à un manque de solidarité et de lutte contre la précarité et toute autre inégalité sociale.
Les avantages du minimalisme
Avez-vous déjà entendu l’expression « LESS IS MORE » ? Ce concept prône l’idée qu’on vit mieux avec moins. Ce n’est pas pour rien qu’on l’utilise souvent quand on parle de minimalisme puisque ce mode de vie rejette le superflu pour se concentrer sur ce qui compte réellement.
Malgré ce que voudrait nous faire croire la société actuelle, la surconsommation et le surdéveloppement de progrès techniques ne sont pas les clés du bonheur. Le bien-être est une question de qualité et non de quantité.
Le minimalisme peut donc être considéré comme un moyen d’accéder à la plénitude car vivre avec plus de simplicité améliore la santé mentale et créé une réelle richesse intérieure.
Pensez-y ! Un objet prend de la place physiquement et mentalement. Il accapare tout notre être (et notre portefeuille) sans qu’on ne s’en rende compte.
Bref, plus on possède, plus on épuise ses propres ressources.
Quand on décide de moins consommer, on gagne inévitablement en liberté ! On ne consacre plus notre argent, notre temps et notre énergie à ce qui peut être considéré comme futile, mais à des choses et/ou des personnes qui nous passionnent, qui nous font du bien.
Et quand on réduit les sentiments d’anxiété, de stress ou encore de frustration, on est beaucoup plus en mesure de s’épanouir.
Le minimalisme, allié de taille pour un mode de vie durable
Le minimalisme et l’écologie sont étroitement liés, puisqu’en mettant l’accent sur la simplicité et la déconsommation, on réduit forcément son impact environnemental.
Quand on adopte une approche minimaliste, on se défait des biens matériels et immatériels inutiles. Cela représente un réel bénéfice pour l’écologie car en achetant moins de produits et en gaspillant moins, on préserve automatiquement les ressources utilisées que ce soit pour la production ou le transport (eau, énergie, matériaux).
De plus, quand on s’intéresse au minimalisme, on prend conscience des effets néfastes de l’activité humaine, aussi bien sur la nature que sur la biodiversité. Et cela nous pousse à tendre vers un mode de vie slow (durable) !
Le minimalisme encourage à adopter des comportements plus écologiques à tous les niveaux
Le minimalisme a un impact sur de nombreux aspects de nos vies, comme par exemple :
- la réduction des déchets, recyclage et compostage
- l’utilisation de moyens de transport durables (marche, vélo, transports en commun)
- la végétalisation de l’alimentation
- la consommation de produits locaux, biologiques et naturels
- l’économie des ressources naturelles
- la participation à des actions collectives de protection de l’environnement.
Le minimalisme et l’écologie partagent une vision commune de la sobriété. Ce mode de vie contribue automatiquement à minimiser notre empreinte environnementale, il est donc un allié de taille pour l’écologie.
Est-on forcément écolo quand on est minimaliste ?
Bien que le minimalisme participe au mouvement écologiste, adopter ce style de vie ne signifie pas nécessairement être écologique.
Si la philosophie de vie minimaliste prône la déconsommation, c’est avant tout pour se concentrer sur ce qui est essentiel. Simplifier sa vie, désencombrer sa maison ou encore réduire ses dépenses, toutes ces actions ont pour but de privilégier les expériences, les passions et les relations sociales.
Privilégier des produits de seconde main, réutilisables, naturels et qui limitent la pollution, tout cela fait partie de la responsabilité environnementale. Et ce critère peut ne pas être pris en considération dans un mode de vie minimaliste.
Même si le minimalisme encourage à vivre de manière plus respectueuse et durable, on peut tout à fait être minimaliste sans se soucier de son impact écologique. Mais c’est en faisant le choix d’un mode de vie minimaliste ET écologique qu’on est à même de préserver et créer un avenir plus sain pour tous !
Découvrez en plus sur What What
Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre temps, et on sait que des actions concrètes sont nécessaires pour protéger notre planète. Sur le blog WhatWhat, Justine explore des sujets liés à l’écologie et à la durabilité, en proposant des solutions pratiques pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Que vous cherchiez des conseils pour réduire votre empreinte carbone, des idées pour vous lancer dans le zéro déchet ou juste profiter de sa belle plume, son blog est là pour vous inspirer et vous guider. Rejoignez la pour découvrir comment chacun d’entre nous peut avoir un impact positif sur notre planète.