Se Reconvertir à 50 ans | Une Superbe Opportunité

Une reconversion professionnelle, c’est un changement majeur dans une vie. Cela peut réveiller des peurs et des craintes chez la personne qui convoite ce changement : mettre de côté la sécurité de l’emploi et des revenus, reprendre des études, redevenir débutant… Pourtant, on peut se reconvertir à tout âge ! À 50 ans, on a acquis une belle expérience, des compétences, mais aussi des valeurs qui nous orientent plus naturellement vers une activité qui nous convient mieux. Alors si l’envie de changer de vie professionnelle (et personnelle par la même occasion) est irrépressible, lisez ce qui suit. Vous y trouverez les arguments nécessaires pour votre projet, et découvrirez comment se reconvertir à 50 ans.

Se reconvertir à 50 ans : les éléments déclencheurs et les raisons

D’où vient cette envie de changer de vie professionnelle ?

Les envies de changement sont présentes tout au long de notre vie : une nouvelle rencontre, un déménagement, un voyage, des nouvelles passions, une nouvelle carrière… Et bon nombre de personnes ressentent un besoin de se reconvertir à un moment charnière de leur vie. Les éléments déclencheurs sont aussi nombreux que divers : un besoin de liberté, d’aligner ses valeurs, plus éthiques, avec celles de son activité, l’envie de donner un nouveau sens à sa vie professionnelle, un ennui profond dans son travail ou encore la volonté de ne plus dépendre de son patron ou d’un management toxique.

Si vous êtes en train de lire cet article, il y a fort à parier que vous ressentez déjà probablement ce besoin de liberté. Et vous allez voir qu’il existe un bon nombre de raisons pour se lancer et se reconvertir, même à 50 ans.

Les bonnes raisons de se reconvertir à 50 ans

Après une carrière de 20 à 30 années, les avantages sont nombreux :

• vous êtes plus mature : vous savez ce que vous voulez, cela vous fera gagner un temps précieux ;
• vous avez de l’expérience à revendre, et ce quels que soient les domaines d’activité où vous avez déjà exercé ;
• vous allez bénéficiez de l’énergie et de la motivation du renouveau ;
• votre foyer est plus stable : si vous avez des enfants, ils sont normalement en âge de se gérer, et votre résidence principale est peut-être payée ou en passe de l’être ;
• vous avez de meilleures « soft skills » : intelligence émotionnelle, empathie, résilience, approche des conflits, sens du service, etc. ;
• votre âge vous apportera crédibilité et confiance des potentiels partenaires et clients ;
• vous allez vous challenger et donner un coup de boost à votre vie professionnelle, dont il vous reste 10 ou 15 belles années !

Comment se reconvertir professionnellement à 50 ans ?

Faire le point sur ses objectifs

Vous avez envie de changement, mais êtes encore indécis quant à votre future activité ? Commencez par fixer vos objectifs professionnels et personnels. Dans le programme d’accompagnement Ecopreneur, nous dédions le premier module à cette phase d’introspection : il vous permet de déterminer l’activité qu’il vous faut en fonction de la vie à laquelle vous aspirez.

Évaluer vos besoins financiers

On a souvent tendance à vouloir atteindre le même niveau de revenus que celui de notre précédent emploi. Pourtant, il existe une différence entre niveau de revenus et besoins financiers ! Si vous décidez par exemple de vous installer à votre compte et d’exercer à domicile, vous aurez moins de frais de déplacements ou de nourriture. Vous vous orientez vers une activité artisanale, ou plus proche de la nature ? Vous pourriez décider de déménager dans une région moins chère que la vôtre. Faites le point sur vos besoins réels, cela vous permettra d’ajuster votre projet.

Se poser les bonnes questions pour une reconversion à 50 ans

On l’a mentionné précédemment, lorsque l’on se reconvertit, c’est pour mettre du sens à sa vie professionnelle. Ainsi, l’épanouissement doit être au sommet des priorités. Alors posez-vous les bonnes questions : 

• quelles sont vos valeurs (bienveillance, écologie, famille…) ?
• combien de temps voulez-vous travailler chaque semaine, ou combien de semaines dans l’année ?
• où souhaitez-vous travailler ?
• souhaitez-vous travailler seul ou en équipe ?
• êtes-vous prêt à faire des concessions sur vos revenus ?

Évaluer les besoins de formations

Pour exercer certaines activités, il est fortement recommandé de suivre une formation, notamment si vous décidez de changer complètement de métier. Il faudra ainsi se renseigner sur la durée de cursus, les conditions d’accès (niveau d’éducation, tests à l’entrée éventuels), les besoins en termes de stage, les examens, la reconnaissance du diplôme, etc. 

Sachez aussi qu’il est tout à fait possible de se reconvertir sans diplôme dans certaines filières. Si vous avez des compétences particulières, vous pouvez bien entendu créer votre propre métier.

L’histoire de Catherine, reconvertie dans élevage d’animaux et culture maraîchère, peut vous inspirer : elle a repris ses études pour obtenir un Brevet Professionnel « Responsable d’Exploitation Agricole », puis s’est tournée vers Ecopreneur pour recadrer ses objectifs et rentabiliser son affaire.

Prévoir un filet de sécurité

Bien évidemment, une telle décision se prend après une bonne période de réflexion… et certaines précautions ! L’idéal avant de se lancer, c’est d’économiser l’équivalent de 6 mois de dépenses du foyer. Si vous êtes en poste : conservez-le, quitte à passer sur un temps partiel pour allouer du temps à la mise en place de votre projet. Au moment de quitter votre emploi, négociez dans la mesure du possible une rupture conventionnelle. Sachez que même en cas de démission, depuis le 1er novembre 2019, vous pouvez demander à réévaluer votre situation auprès de Pôle Emploi au bout de 4 mois, pour toucher vos allocations. 

Une autre option consiste aussi à demander à votre employeur un congé formation ou un congé sans solde. Cette formule vous permet de prendre le temps de tester votre projet, tout en ayant l’assurance de retrouver votre poste si vous changez d’avis ! Dans tous les cas, garder votre objectif final en tête : le moment idéal se présentera rarement à vous. Alors évaluez vos options et lancez-vous !

Être flexible et patient

Que vous souhaitiez retrouver un emploi salarié ou créer votre entreprise, c’est parfois un parcours semé d’embûches. Alors persévérez dans vos démarches. Au fur et à mesure que vous passerez des entretiens ou rencontrerez des partenaires, vous vous sentirez plus en confiance, et vous saurez aussi identifier plus rapidement les personnes ou les organismes alignés avec vos valeurs. Patience et flexibilité sont les clés pour une reconversion réussie, encore plus sur des activités éthiques et écologiques.

Créer son entreprise écologique pour se reconvertir à 50 ans ? C’est possible !

Se faire accompagner

Vous souhaitez créer votre entreprise, mais votre âge vous retient ? Vous voulez un métier plus proche de la nature et de l’humain ? Il existe des milliers de cas comme le vôtre. Cependant, il est fortement conseillé de se faire accompagner en création d’entreprise dès le départ. Vous irez plus vite pour créer une activité rentable épanouissante, et assurer l’avenir de vos enfants et de la planète. C’est pourquoi l’accompagnement à l’entrepreneuriat écologique Ecopreneur est si complet : on y aborde les aspects techniques liés à l’entrepreneuriat, le mindset pour vous forger l’état d’esprit qui vous permettra de mener à bien votre projet, et ce quel que soit votre avancement (projet, développement ou rythme de croisière).

Trouver sa niche écologique

Mettre en relation vos compétences et ce que vous aimez faire, et les coupler aux secteurs d’activité écologiques porteurs : c’est le secret pour trouver une niche qui soit écologique, rentable et idéale pour vous. C’est grâce à une méthode innovante que nous permettons à nos écopreneurs d’affiner leur projet et de saisir les bonnes opportunités, dans notre accompagnement.

Se créer un nouveau réseau

Des histoires de reconversions tardives, il en existe des centaines ! Rapprochez-vous de personnes qui ont vécu vos doutes, votre envie de liberté et inspirez-vous de leur expérience. Voici des témoignages d’écopreneuses qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat écologique :

• Magali Coavoux, qui s’est reconvertie dans les métiers de l’horticulture : à 45 ans, elle a décidé de mixer ses passions pour la permaculture et l’humain à travers ses potagers permacoles participatifs, et s’est lancée dans un projet de pépinière.
• Marie Borne , qui est passée du salariat au tourisme vert : elle a décidé à près de 50 ans de combiner ses trois centres d’intérêt dans son activité (nature, psychologie et formation), en proposant des prestations dans son gîte.

C’est dans cet esprit que la communauté Ecopreneur a été bâtie : mettre en relation des profils divers, de belles expériences, pour s’inspirer, inspirer les autres, et se porter mutuellement.