

L’entrepreneuriat écologique vous fait de l’œil, mais vous avez du mal à trouver une idée qui vous convienne ? Devenez un acteur de l’Économie Sociale et Solidaire ! Vous servirez un intérêt social, éthique et environnemental, tout en créant une activité qui vous fait vivre et vous ressemble. Voici 14 idées d’entrepreneuriat dans le secteur de l’ESS, pour vous aider à affiner votre projet !
Qu’est-ce que l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ?
Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles sont une idée très intéressante pour se lancer dans une activité regénératrice de la planète et des humains. Plus de 200 000 entreprises exercent leur activité dans le secteur de l’ESS. L’ESS recouvre un champ d’activité très large : action sociale, activité financière et d’assurance, enseignement, santé humaine, agriculture, commerce, hébergement, industrie.
Découvrez quelques idées pour vous lancer.
L’alimentation écologique et éthique, un vrai défi
Le marché de la nourriture représente un véritable challenge, notamment pour les décennies à venir : élimination des pesticides, augmentation de la population, des températures… L’alimentation locale et de qualité est donc primordiale, et les initiatives doivent se multiplier.
1- Se lancer dans la vente en circuits courts
2- Créer une micro-ferme agricole
L’agriculture en France a encore de beaux jours devant elle ! Aujourd’hui de nombreux exploitants choisissent une surface à taille humaine et un mode de production raisonné (souvent basé sur les principes de la permaculture) : c’est ce qu’on appelle les micro-fermes agricoles. Notre écopreneur Mattias, installé en Belgique, a justement lancé sa pépinière permacole il y a quelques temps.
3- Ouvrir restaurants et épiceries anti-gaspi
Pour dire stop au gaspi de nourriture en France, les initiatives se multiplient. Ainsi, des épiceries anti-gaspi proposent des produits aux dates de péremption très proches ou tout justes dépassées, ou ne correspondant pas au cahier des charges des grands distributeurs (les fameux fruits et légumes moches, entre autres).
De plus en plus de chefs adoptent également une démarche zéro-déchet dans leur restaurant : l’ensemble des matières premières est utilisé, jusqu’à la moindre fane de carotte transformée en jus ou à l’épluchure de pomme de terre valorisée en chips.
Les Tiers-Lieux, des espaces collaboratifs ancrés dans l’ESS
Les tiers-lieux sont des espaces dédiés à la fois au travail et au lien, avec des valeurs sociales, territoriales et culturelles affirmées. Au sein de ces communautés, les membres partagent leurs compétences, leurs savoirs et leurs ressources.
4- Concevoir un espace de coworking
5- Créer un repair Café
Si vous en avez marre de voir les déchets électroniques s’accumuler, ce concept pourrait vous plaire. Le Repair Café, c’est un lieu de rencontre et d’entraide entre des propriétaires d’objets en mauvais état, et des volontaires qui viennent leur prêter main forte. On y trouve généralement tout l’outillage de base, et il est possible de se spécialiser sur un type d’objet (vélos, gros électroménager, matériel numérique, etc.).
6- Organiser des potagers communautaires
À l’origine du potager partagé, il y a le jardin ouvrier. Le concept a évolué ces 20 dernières années pour faire place à des potagers collectifs, ou communautaires, qui sont animés par une ou plusieurs personnes. On y trouve parfois des ateliers thématiques, des cours de jardinage ou de permaculture.
7- Aider les entrepreneurs avec un makerspace
L’habillement, d’une industrie polluante à une initiative engagée
Les opportunités d’entrepreneuriat écologique dans le textile sont nombreuses, y compris pour les novices. Si vous êtes déjà dans le domaine de l’habillement, ces exemples pourraient vous inspirer pour prendre un virage environnemental et social.
8- Vendre des vêtements en textile recyclé
Si certains vêtements peuvent être donnés ou revendus, d’autres sont bons pour la benne. Pour autant, ils peuvent connaître une seconde jeunesse en étant recyclés : les fibres sont récupérées et reconditionnées, pour être de nouveau tissées. Un bon moyen de faire du bien à la planète, quand on sait que seul ⅓ des vêtements en fin de vie sont aujourd’hui recyclés. Pensez également au surcyclage.
9- Se lance dans le zéro déchet en textile
La découpe de tissus lors de la production textile génère entre 20 et 30 % de chutes de tissus ! C’est pourquoi de plus en plus d’acteurs de l’habillement adoptent une politique de zéro déchet dans leur production. Toutes les chutes de tissus et/ou de cuir sont utilisées pour fabriquer des accessoires, qui seront aussi vendus dans la collection. On peut par exemple citer des sous-vêtements, des accessoires pour cheveux, des pochettes, des doudous, des vêtements de poupées, etc.
10- Récupérer des textiles invendus
Il est possible de se fournir des tissus de qualité à moindre coût pour lancer sa collection de vêtements ! Que ce soit du côté des fabricants (stocks de tissus non découpés) ou des distributeurs (produits finis comme les draps ou les nappes), les acteurs du textile finissent souvent par jeter leur production. En les récupérant pour les transformer en habillement, c’est donc une bonne affaire pour vous et pour l’environnement !
11- Ouvrir une friperie ou une plateforme de seconde main
12- Promouvoir le 100% Made in France
Un habillement de qualité qui n’aura parcouru que quelques centaines de kilomètres tout au plus, avant d’arriver dans votre armoire ? C’est possible, grâce à une production 100 % Made in France. Pour que l’appellation soit exacte, il faut que toutes les étapes de production (ou une part significative) aient été réalisées en France. Pour pousser le concept jusqu’au bout, il est possible de faire tisser sa toile en France et de se procurer des accessoires français (boutons, fermeture éclair, pièces en cuir…).
Le conseil et les services, pour diffuser l’engagement ESS plus largement
Vous vivez selon des principes écologiques ou avez une expérience particulière dans ce domaine ? Partagez vos connaissances et vos astuces avec le monde !
13- Devenir coach en minimalisme
Le minimalisme fait fureur depuis quelques années. Et pour cause : en plus de libérer drastiquement notre charge mentale, la vie minimaliste est écologique. Le principe ? Faire le tri chez soi pour se débarrasser des objets qui nous encombrent et ne nous satisfont pas au quotidien. Un travail qui peut être réalisé à l’aide d’un Home Organizer, par exemple. Souvent, les minimalistes réduisent également la taille de leur habitat, et s’orientent vers des Tiny Houses : les constructeurs de ces mini-maisons rencontrent un succès fulgurant. Il y a de nombreuses activités possible autour du minimalisme, donc l’activité de coach minimaliste.
14- Partager le mouvement Slow Life
La Slow Life, c’est une alternative à un monde où tout va trop vite. On prend le temps de voyager en mode Slow Travel, on s’épanouit en famille grâce au Slow Parenting, on entreprend éthiquement et à son rythme avec le Slow Entrepreneuriat et le Slow Marketing… C’est peut-être une opportunité à saisir pour entreprendre tout en enseignant la Slow Life aux particuliers, comme aux professionnels !
Avez-vous d’autres idées pour vous entreprendre dans l’ESS ?
L’ESS est un formidable vivier d’entreprises qui agissent tous les jours en faveur de l’humain et de l’environnement. Les exemples développés ici ne sont pas exhaustifs. Il existe des dizaines d’idées à développer, à mélanger, ou même à inventer, par exemple dans l’artisanat, l’insertion professionnelle, les initiatives auprès de personnes porteuses d’un handicap…